LES GORILLES DES MONTAGNES
(Gorilla
beringei beringei)
Carte d'identité
Le gorille des montagnes est un mammifère, qui fait partie de l'orde des primates. Aujourd'hui on
dénombre moins de 700 gorilles des montagnes sur la planète, dont les deux tiers sont en captivité
!
REPRODUCTION :
Gestation de 5 à 8 mois, 1 seul petit, tous les 3 à 5
ans.
Maturité sexuelle vers 8 ans (femelle), il faut attendre plusieurs cycles avant qu'elle devienne
féconde. Le mâle ne se reproduit pas avant 13-15 ans, pleine maturité sexuelle
à 20 ans.
La gorille des montagnes est vivipare (la mère porte le petit dans son ventre). Chez les gorilles, la reproduction se fait à
n’importe quelle période de l’année.
TAILLE :
entre 1m40 et 2m debout.
POIDS :
140 kg - 300 kg env. pour le mâle, 70 kg - 110 kg env. chez les femelles.
NOURRITURE:
95% de végétaux : fruits, feuilles, racines,
écorces, ...
PRÉDATEURS :
Homme: braconnage
Leopard: très rare, en
général pour des jeunes éloignés du groupe.
ESPÉRANCE DE VIE:
En liberté, l'espérance de vie d'un gorille des montagnes est
estimée à environ 30 ans, et en captivité ce chiffre peut augmenter
jusqu'à 50 ans environ.
Menaces
I- Le braconnage
Le principal danger pour cette espèce est le braconnage, pour sa viande, son
crâne et ses mains, qui sont censés porter chance et se vendent à prix d'or. Elle a
surtout été victime du braconnage en 1994, pendant le génocide rwandais. En effet, les
réfugiés qui fuyaient le Rwanda n'avaient qu'une seule solution pour survivre : braconner. Durant les
années qui ont suivi, les rebelles et militaires éparpillés en
forêt ont largement contribué à la diminution de la population de gorilles.
II- La déforestation
Le deuxième danger est la déforestation, qui
entraîne la suppression de leur habitat. Les habitants de ces régions, surtout au Rwanda où
les terres agricoles manquent, en raison d'une forte densité humaine, vivent en "concurrence" avec les gorilles. Ils
déforestent pour avoir du bois, construire, faire du feu, et par l'extension de la culture sur brûlis.
III- Maladies et santé
Les gorilles sont aussi victimes de maladies telles que la pneumonie, la
grippe ou d'autres maladies de l'homme qui sont mortelles pour eux.
Dian Fossey
Dian Fossey est née le 16 janvier 1932, à San Francisco, en
Californie, et décédée le 27 décembre 1985, dans les
montagnes des Virunga, au Rwanda. Éthologue américaine,
spécialisée dans l'étude du comportement des gorilles, Dian Fossey
étudie les gorilles régulièrement dans les forêts de montagne du
Rwanda, encouragée par un anthropologue du nom de Louis Leak. Elle vivait en parfaite harmonie avec ces délicats primates
lorsqu'elle fut cruellement assassinée le 27 décembre 1985. Fossey fut découverte
assassinée dans la chambre de sa hutte. Son crâne a été
fendu en deux par six coups d'une machette qu'elle avait placée chez elle comme objet de décoration. Des traces de
lutte étaient visibles dans la hutte. Son pistolet est retrouvé sous elle, inutilisé car les
munitions ne s'adaptaient pas à son arme. Le meurtrier a démonté une plaque en
tôle de la cabane qui menait directement à sa chambre à coucher, ce qui laisse supposer que
ce n'était pas un braconnier mais un acte prémédité par une
personne qui connaissait les lieux. De plus, aucun objet appartenant à Fossey n'est dérobé
(des milliers de dollars en travelers' checks, tout son équipement photo. Son assassin est toujours inconnu à ce jour.
Reconnue comme une des plus grandes primatologues de son vivant avec Jane Goodall et Biruté Galdikas, elle fait partie des «
Leakey's Angels » (« les anges de Leakey »), un groupe de trois
éminents chercheurs sur les primates (Fossey sur les gorilles; Goodall sur les chimpanzés et Galdikas sur les orang-outans)
envoyés par l'archéologue Louis Leakey à l'étude des grands
singes dans leur milieu naturel.
Intelligence remarquable
Pour nous, l'image d'un singe, c'est avant tout un être doté
d'une intelligence peu commune. Le gorille des montagnes affirme cette image, ici ce sont deux jeunes mâles qui ont
réussi à détruire un piège de braconnier qui avait
tué un des leurs quelque temps auparavant !
Informations complémentaires
Le gorille des montagnes se distingue des autres sous-espèces par son pelage plus noir,
plus épais et plus long. Ses traits sont également différents, avec, entre autres, un visage
plus large, un nez plus petit et des bras plus courts. Il vit exclusivement à une altitude allant de 2200 à 4300 m, dans les
forêts tropicales brumeuses du massif des Virunga, partagées entre la République
Démocratique du Congo et le Rwanda, ainsi que dans la forêt de Bwindi en Ouganda.
Pour se nourrir, les gorilles se déplacent tous les jours mais sur de courtes distances allant de
500m à 2km. Ils passent donc peu de temps en mouvement. La journée est plutôt
partagée entre l'alimentation pour une bonne moitié du temps, l'épouillage, qui
consiste à chercher les poux dans les poils de membres du clan, les jeux pour les plus jeunes et le repos, le tout permettant de renforcer les liens affectifs au
sein du groupe.
En fin de journée, les gorilles procèdent
à la préparation de leurs nids dans lesquels ils dorment seuls, à l'exception des
bébés qui dorment aux côtés de leur
mère.
Le mode de vie et la structure sociale en famille polygame des gorilles des montagnes sont assez singuliers. Un groupe de gorille
se constitue généralement d'un mâle dominant à dos
argenté menant le reste du clan familial sous haute autorité et assurant la cohésion et la
protection de ses membres. Tous les gorilles mâles voient la fourrure sombre de leur dos remplacée par des poils gris blancs
mais c'est généralement le mâle le plus
âgé qui domine les femelles.
La taille d'un groupe est variable et peut culminer jusqu'à une trentaine d'individus, les plus
grands groupes pouvant être dirigés par plusieurs dos argentés. Ces patriarches sont
dotés d'une force impressionnante mais se montrent plutôt pacifiques et parfois même
imperturbables. D'ailleurs, ils prendront en charge sans hésitation tout petit laissé orphelin par le
départ ou le décès de sa mère, l'accueillant
même dans leur nid.
En cas de rencontre avec un autre groupe, les hostilités sont
plutôt rares et soigneusement évitées par des démonstration
de virilité plutôt que par l'agression. Si la bagarre éclate, les blessures peuvent
alors être terribles, voire mortelles. Cette situation arrive surtout en cas de contact avec des mâles solitaires,
cherchant à établir un territoire et à acquérir des femelles. Si un
mâle dominant est vaincu, le nouveau patriarche peut alors se livrer à des infanticides afin de
féconder rapidement les femelles tombées sous sa domination. A la mort du mâle dominant,
c'est un autre mâle, assez âgé et assez puissant, qui prend normalement le relais. Si aucun
membre du groupe n'est assez fort pour assurer ce rôle, le clan peut se dissoudre. Dans ce cas les jeunes mâles tacheront de
former de nouveaux clans dont ils seront dominants.
CRSFFM +
Situation: jugée
critique !!!
Face à cette cruelle vérité,
nous sommes malheureusement impuissants, et pourtants responsables ! À notre niveau, il est difficile de faire quelque chose d'utile.
Néanmoins, des idées simples nous sont venues:
- vous pouvez signez des pétitions sur des sites tels que celui du WWF;
- le tourisme dans le/les pays concernés rapporte des fonds pour la sauvegarde de
l'espèce, ...
Vous pouvez également visiter ce lien:
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